Le Take away, l’expérience de ViEr

« Nous nous attendions un peu à la nouvelle du confinement, mais nous ne pensions pas que cela irait si vite. Nous avons dû fermer du jour au lendemain. De quoi alimenter sérieusement nos inquiétudes : est-ce qu’on allait s’en sortir ? Mais nous ne voulions pas céder au découragement !

Avant le confinement, nous donnions déjà à nos clients la possibilité, deux fois par semaine, de venir collecter leurs plats. Nous avons alors immédiatement étendu la formule à quatre fois. Chaque semaine, nous mettons en ligne un nouveau menu. Les clients peuvent s’inscrire et venir chercher leurs plats le midi.

Ce ne fut pas un succès fulgurant dès le départ. Nous nous demandions même si cela en valait la peine. Mais nous aimons notre job, alors il faut persévérer et se donner à fond.

Peu à peu, la formule a connu du succès et a commencé à bien fonctionner. Nous sommes très reconnaissants envers nos clients. »

« Nous payons toujours nos factures à la réception, cela nous a beaucoup aidés. Nous n’avions aucune facture ouverte. Il y avait pourtant de quoi être inquiet : les cotisations sociales et les frais fixes continuaient à courir.

« Durant le confinement, nous avons aménagé une terrasse, nous n’en avions pas encore. Bas pourra ainsi préparer ses plats dehors. Parce que nous allons rester ouverts plus longtemps en été, et parce que nous voulions proposer un petit plus.

Nous devons encore examiner si nous allons continuer une formule de Take away étendue. En cuisine, Bas a à ses côtés Lowie, un second très motivé. Je travaille en salle avec Arnaud : un jeune sommelier qui va faire du chemin. Nous voulons être capables de continuer à gérer tout cela à quatre.

Normalement nous sommes fermés les jours fériés, mais maintenant, pour la fête des Mères, nous avons bien travaillé. Ce qui nous a fait réfléchir : peut-être devrions-nous poursuivre dans cette voie. En ce sens, cette crise nous a ouvert des perspectives, c’est malgré tout positif ! »

« Cette période nous laisse tout de même une impression positive. Passer immédiatement aux plats à emporter nous a permis de survivre. Même en tant que couple avec deux enfants, nous nous sommes bien débrouillés : nous étions complémentaires et nous nous sommes soutenus mutuellement dès que cela s’avérait nécessaire.

Sur le plan mental, il était important de continuer, de persévérer, même si nous ne savions pas si nous allions nous en sortir. Nous avons gardé la tête haute et nous n’avons pas courbé l’échine. Nous en sommes fiers.

Arnaud et Lowie, notre second et notre sommelier, nous ont fortement assistés par leurs conseils avisés et leurs actions judicieuses. Jan, notre chargé de relations, n’a jamais arrêté de nous encourager. Et bien sûr, nous sommes particulièrement reconnaissants envers les clients qui n’ont cessé de penser à nous. Le hashtag que l’on voit partout, n’est pas un vain mot : nous sommes vraiment #TousEnsemble ! »