Mon père, ma mère, mon frère et mes sœurs

« Le service de plats à emporter n’a pas séduit tout de suite. Nous sommes donc restés fermés 3 semaines, pour le reprendre en avril. Nous avons peaufiné notre offre et proposé notamment des plateaux apéritifs. Les clients étaient très contents, d’autant qu’il a fait très beau. Grâce à cette initiative, nous avons attiré des nouveaux clients.

Ce fut une période de grande cohésion familiale car, avec mes parents, mes sœurs et mon frère, nous gérons 4 restaurants à Barchon et Visé. Mais seul La Trattoria a fonctionné durant le confinement. Nous vivons tous les uns près des autres et nous nous retrouvions pour préparer les plats. »

« La chargée de relations de notre banque se montre toujours disponible pour répondre à la moindre de nos questions. Nous avons pu bénéficier du report des prêts professionnels pour 6 mois, ce qui est d’une grande aide.

« Nous avons pris conscience de l’importance des réseaux sociaux et multiplions désormais les messages, agrémentés de photos de nos plats au quotidien et de mots pleins de joie de vivre. Nous avons appris à rebooster notre présence et notre image. Nous avons le bonheur de compter sur la solidarité de nos clients fidèles qui reviennent. Et nous ferons tout pour fidéliser les nouveaux clients qui ont découvert notre cuisine.

On regarde attentivement ce qui se passe dans les autres pays et quelles sont les mesures sanitaires les plus pratiques à envisager au fur et à mesure. Nous misons sur l’agrandissement de nos terrasses pour aborder la saison estivale sous les meilleurs auspices ! »

« Cette aventure particulière nous a encore plus rapprochés. Nous sommes de toute façon très soudés, au travail comme dans la vie. Il n’y a pas que le professionnel que l’on partage, mais aussi les bons moments de l’existence.

Sans ce lien familial tellement fort, nous aurions eu plus de difficultés à faire face. En fait, une situation de crise vous pousse à aller chercher en vous des ressources incroyables.

J’ai 25 ans et, ce qui est fou, c’est que je suis partie me former durant 5 ans à l’étranger, à Londres, à Copenhague et en Australie. Je suis rentrée 2 semaines avant le confinement, pour être auprès de ma famille et l’aider. Cette expérience vous rend plus fort mentalement. »