La banque d'un monde qui change
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Les vélos Vanneste se sont remis en selle

Les vélos Vanneste demeurent résolument positifs après le confinement. Voici en quelques mots leurs considérations sur le stress, un moment de pause et comment se reprendre en période de coronavirus.

Fermeture obligatoire. Et ensuite ? Après le grand point d’interrogation, Kurt Vanneste envisage maintenant l’avenir d’un œil positif. Le gérant de Fietsen Vanneste a même des idées de nouveau développement - avec quelqu’un qui s’occupe de tous les nouveaux protocoles et réglementations suite à la crise du coronavirus. Cependant, il a d’abord dû faire une pause : « Le confinement a donné beaucoup de stress à tout le monde. »

La tempête Et tout d’un coup, on se retrouve assis dans son fauteuil. Et maintenant ?

« La veille du confinement, j’ai dormi deux heures. À quatre heures du matin, nous avons commencé les réparations, pour aider encore un maximum de clients. L’après-midi, nous avons dû fermer. Et puis point d’interrogation : et maintenant ?

Ce jour-là précisément, nous avons reçu une foule de coups de fil : des fournisseurs, le comptable, la banque, tous avec le même message : « Nous allons vous aider ». Cela nous a immédiatement rassurés.

Mon épouse et moi avons d’abord dû encaisser le coup. Les deux premières semaines, nous n’avons rien fait. Après cela, nous avons commencé par des réparations urgentes, pour le personnel soignant entre autres. Nous avons aussi reçu spontanément des commandes par e-mail et par téléphone. Nous avons ensuite travaillé très dur pour désinfecter notre magasin et le préparer en vue de la réouverture. Mais cette pause a été nécessaire. »

La bouée (de sauvetage) Se remettre en selle grâce au travail d’équipe

« Pour ma part, je n’ai que des éloges pour notre chargé de relations à la banque. Durant le confinement, nous avons eu des contacts chaque semaine. Au début, le gouvernement n’était pas toujours très clair dans ses directives, mais nous avons à chaque fois, été tenus informés. Dès qu’une mesure se concrétisait, j’ai bénéficié de tout l’accompagnement nécessaire. C’était top !

La banque a aussi veillé à ce que nous puissions installer un deuxième terminal de paiement. Nous avons désormais entièrement séparé l’atelier et le magasin afin que les clients entrent le moins possible en contact.

Avec la banque, nous avons aussi examiné comment nous pourrions gérer le remboursement de nos crédits. En fonction des coûts à venir, nous avons déterminé combien de temps il serait préférable de reporter ces paiements. »

C’était une vraie collaboration.

L’horizon Et maintenant, il est temps de penser à la santé physique et mentale

« Priorité à la sécurité. Les clients peuvent effectuer une réservation via le site web et venir sur rendez-vous. Auparavant, ils pouvaient attendre une réparation en sirotant un café ou un coca : c’est fini maintenant. Au détriment des contacts humains. C’est dommage, mais c’est mieux ainsi.

L’avenir, je le vois de manière plutôt positive. En ce moment, je pense même recruter une personne supplémentaire ! Écoutez, en temps normal, je préfère tout faire moi-même. Typique pour les gens comme moi, de Flandre occidentale : je travaille du matin au soir. Mais cela génère évidemment pas mal de stress. Il faut pouvoir relâcher la pression.

Après pas mal de pourparlers, nous sommes arrivés à la constatation que nous ne pouvions plus assurer le suivi de toute l’administration relative aux règles et aux nouveaux protocoles suite à la crise du coronavirus. Il faut oser admettre que trop c’est trop, et veiller à éviter le burn-out. »

L’expérience Reconnaissants pour l’expérience, les nouvelles découvertes et la santé

« J’ai ressenti une grande reconnaissance, du respect et de la gratitude, tant de la part des clients que des fournisseurs. Tout le monde est prêt à collaborer, cela m’a fait un bien fou.

Nous sommes une petite entreprise régionale fortement axée sur la qualité du service. Et cela survivra toujours. Tant que vous fournissez un bon service, il y a du travail. Je veux que mes clients sortent de chez moi avec le vélo parfait. Il faut donc qu’il leur soit adapté à 100 %. Imaginez la meilleure chaussure au monde, mais dans une pointure trop petite ! Personne ne va l’apprécier.

Le dimanche, nous sortons en famille. Vous n’imaginez pas le nombre de sentiers de randonnée et de pistes cyclables que j’ai découverts dans la région ! Superbe comme expérience. Si vous me demandez comment je me sens, je vous répondrai : très très riche. Parce que nous sommes en bonne santé, et c’est tout ce qui compte. »

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