La banque d'un monde qui change
4 min

Entreprendre quand le coronavirus frappe impitoyablement

Paul Van Coillie, des magasins de chaussures Stapper et Tamaris, est fier du soutien apporté par ses clients et son personnel.

Avec ses fils, Paul Van Coillie est à la tête de six magasins de chaussures, dont deux aux Pays-Bas. Tant sur le plan privé que professionnel, il a été durement touché par la crise du coronavirus. Pour l’instant, il a revu ses attentes à la baisse, mais il espère retrouver l’année prochaine le niveau d’avant la crise. « J’ai appris à profiter des petites choses. »

La tempête Des conséquences professionnelles et privées importantes

« Je possède trois magasins Tamaris à Wijnegem, Malines et Gand, un magasin multimarques à Heist-op-den-Berg (Stapper) et deux magasins multimarques juste au-delà de la frontière, à Sluis. Aux Pays-Bas, les magasins n’ont pas dû fermer, mais en raison du tourisme frontalier de masse des Belges au début du lockdown, nous avons décidé, en concertation avec les commerçants et le bourgmestre de Sluis, de les fermer également. Du coup, nous nous trouvions sans le moindre revenu.

Fin mars, ma maman a contracté le coronavirus. Elle est décédée le 2 avril. Ce fut une période très difficile pour moi, tant sur le plan privé que professionnel.

Mon fils a mis notre assortiment sur Facebook et Instagram, afin de réaliser quelques ventes. Nous avions également investi récemment dans un webshop. En tant qu’entrepreneurs, nous ne pouvons pas rester inactifs. »  

La bouée (de sauvetage) Les conseils concrets de la banque

« Les factures, elles, continuaient bien sûr à tomber et il fallait aussi payer les factures des prochaines collections. Mais la peur est mauvaise conseillère. La banque nous a immédiatement informés et rassurés.

Ils ont examiné comment nous pouvions faire des économies et nous ont donné des conseils concrets. Par exemple, nous avions la possibilité de geler temporairement notre leasing automobile. Ils ont également examiné comment nous pourrions étaler des frais à venir, comme notre police d’assurance.

La banque a aussi mis à notre disposition un « Straight Loan » (prêt à taux d'intérêt court terme), de quoi nous mettre à l’aise en cas de frais importants. Fort heureusement, nous n’avons pas encore dû faire appel à la moindre aide, nous sommes une entreprise très saine. »

Mais c’est rassurant de savoir que la banque peut nous soutenir de différentes façons.

L’horizon Ouvrir avec petit coup de pouce

« Nos magasins sont à nouveau tous ouverts. À Sluis, la situation reste compliquée : tant que les frontières seront fermées, il n’y aura pas de touristes. Toutes les manifestations de type braderies et marchés vespéraux ont également été supprimées. Nous avons maintenant des milliers de paires de chaussures qui auraient normalement été vendues.

Nous sommes plus prudents pour acheter la collection d’hiver. Voyons d’abord comment se passe la reprise, nous pourrons toujours passer de nouvelles commandes. J’espère revenir à la normale pour la prochaine saison d’été.

Espérons que notre webshop nous donnera un coup de pouce supplémentaire. Nos ventes via les réseaux ont connu un beau succès. Je suis vraiment surpris par tous les gens qui nous soutiennent. Nous avons expédié nos commandes par la poste, mais si nous en avions les moyens, nous le ferions nous-mêmes. Les réactions positives ont été d’un grand réconfort ! »

L’expérience De précieux enseignements

« Durant le confinement, nos clients n’ont pas arrêté de nous soutenir, et j’en suis très fier. Sans oublier notre personnel. Pour la réouverture, ils m’ont tous appelé pour me demander ce qu’ils pouvaient faire, comment ils pouvaient gérer au mieux l’ouverture et dans quelle mesure ils pouvaient venir en aide. C’est formidable, vous ne trouvez pas ?

Nous avons tout aménagé pour garantir un maximum de sécurité pour nos clients et nous attendons la suite en espérant un retour positif. J’ai compris que nous ne devions pas songer à des projets trop importants. Tout est éphémère. Que ce soit sur le plan de la santé ou des finances, tout peut rapidement basculer.

J’ai appris à apprécier les petites choses. On n’a pas forcément besoin de beaucoup pour être heureux ! »

Pour voir tout l’assortiment et le tout nouveau webshop