« Dans la période qui a précédé le confinement, chaque jour notre chiffre baissait. Nos clients les plus âgés avaient déjà choisi de ne plus venir. La décision nous a été imposée, mais c’était mieux ainsi.
Nous avons une grande équipe et, du jour au lendemain, tout le monde s’est retrouvé au chômage économique. Les premiers jours, j’ai aidé certains d’entre eux à remplir les documents indispensables pour cette demande. Nous étions satisfaits des mesures prises par le gouvernement, et nous avons apprécié de pouvoir aider tout le monde.
Très rapidement, nous avons décidé de ne pas opter pour la formule des plats à emporter. Je ne le regrette pas. Pour nous, ce n’était pas une bonne solution. Nous avons fait le calcul, nous y aurions perdu. Peut-être le ferons-nous maintenant, en complément de notre service régulier. »