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Culina Kookshop : de l’espace pour un service personnalisé

Pour Bert Craeghs, gérant de Culina Kookshop, c’est la santé qui prime durant les mesures liées au coronavirus. Selon les nouvelles dispositions gouvernementales, 35 personnes sont autorisées à faire leurs achats en même temps, mais Culina n’en autorise que cinq. « Nous optons résolument pour la sérénité dans le magasin. »

Bert Craeghs gère le Culina Kookshop à Hasselt avec une passion infinie et un dévouement sans bornes. Durant le confinement, il a opté pour une approche résolument personnalisée, à distance bien entendu, et il a poursuivi sur cette voie après la réouverture. « En théorie, 35 personnes sont autorisées à entrer ici en même temps, mais nous optons résolument pour la sérénité dans le magasin. »

La tempête Pas de webshop, c’est un choix !

« Alors, webshop ou pas webshop, j’ai hésité durant des années ! Je ne l’avais jamais fait parce qu’il me manquait cette touche de contact personnel. En tant que petit commerçant, je ne peux pas rivaliser avec les géants du web.

Pendant le confinement, cela aurait probablement été plus pratique d’en avoir un. Mais je n’avais pas envie de faire un webshop à la va-vite. J’ai opté pour un type de vente plus personnalisé.

Mes clients prenaient contact par e-mail et je les rappelais. Je livrais alors leur commande avec soin à leur domicile. Pour les conseils, j’organisais des appels Facetime ou Skype. Je parcourais alors le magasin avec eux pour trouver le bon appareil. Mon chiffre d’affaires a sérieusement diminué, mais j’ai été en mesure de continuer à offrir le service auquel je tiens tant. »

La bouée (de sauvetage) Du soutien avant, pendant et après le confinement

« Dans mon magasin, le paiement digital était proposé depuis un certain temps. Les clients pouvaient payer via notre terminal de paiement et via Payconiq. Je l’avais déjà installé par l’intermédiaire de la banque. Du coup, je n’avais pas besoin de m’en préoccuper au moment de la crise.

Dès le début du confinement, Inge, ma chargée de relations m’a fourni un excellent accompagnement et de très bons conseils pour gérer ma situation financière durant la fermeture. Elle m’a déchargé de pas mal de boulot. Elle m’a donné toute la documentation nécessaire pour mettre en place rapidement un report de remboursement du capital.

J’apprécie aussi énormément le fait que je puisse utiliser cet espace pour vous parler de mon entreprise et de ma façon de travailler. Espérons que de nouvelles personnes découvriront l’existence de Culina ! »

Ma chargée de relations m’a déchargé de pas mal de boulot.

L’horizon Tout l’espace pour faire tranquillement ses achats

« Pour l’instant, nous continuons à prendre des commandes par e-mail et par téléphone, avec livraison à domicile. Je continuerai aussi à fournir une assistance par appel vidéo. Nous pouvons ainsi satisfaire les clients qui préfèrent ne pas venir au magasin.

L’espace est grand et la distanciation ne pose pas de problème. Selon les nouvelles dispositions, 35 personnes sont autorisées à faire leurs achats en même temps, mais personnellement je préfère limiter ce nombre à cinq. Tout le monde dispose vraiment de suffisamment de place.

Je continue également à travailler sur rendez-vous, si mes clients préfèrent passer en dehors des heures d’ouverture. La santé et la tranquillité d’esprit sont primordiales à mes yeux.

Nous avons rénové l’espace de démonstration pour les workshops pizza au mois de mars. Espérons qu’ils pourront redémarrer bientôt. Après cela, j’ai prévu de rénover mon autre salle de démonstration. Tout dépend de ce que nous réserve l’avenir ! »

L’expérience Restez positif, et surtout continuez à cuisiner

« Malgré la baisse du chiffre d’affaires, je suis toujours resté positif. Je suis fier quand un client m’envoie un e-mail pour me remercier du service. J’ai réussi à continuer à bien servir mes clients et j’en suis très heureux.

J’ai aussi apprécié de passer plus de temps avec ma famille. Normalement, je suis au travail six jours sur sept, je ne suis donc à la maison que le dimanche. Les premières semaines du confinement, j’ai pu prendre des week-ends complets.

J’ai profité de ce temps pour plonger dans la cuisine avec mes enfants. Ils ont trois et six ans, je les ai autorisés à m’aider à cuire des frites, on a aussi fait des pizzas et des biscuits. Cela m’a donné l’occasion de tester certains produits du magasin. Tout ce que je vends, je le teste moi-même, c’est un principe. Même les cuisinières mais celles-là, je préfère les laisser au magasin. » (rires)

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