Habiter chez ses parents

Nettoyage, linge, rangement et même, pourquoi pas, le repassage… Pourquoi ne pas prendre en charge une tâche que votre père ou votre mère a toujours détestée ?

Proposez aussi de préparer un ou deux repas par semaine pour qu’eux aussi profitent de leur avant-soirée. L’occasion d’apprendre à cuisiner (ce sera toujours utile plus tard) et de manger aussi ce que vous voulez. Vous n’êtes vraiment pas un cordon bleu ? Proposez de faire les courses à leur place, ce sera apprécié ! Ou demandez-leur de vous apprendre à cuisiner, cela pourrait être un chouette moment de partage entre vous.

Avoir un adulte de plus à la maison, cela coûte aussi cher aux parents, d’autant plus dans une famille monoparentale. Si vous avez plus de 25 ans ou que vous avez commencé à travailler, vos parents ne touchent plus d’allocations familiales. Faut-il participer aux frais à hauteur de vos moyens ? Le plus important est d’en discuter ensemble.

En outre, même si vous contribuez financièrement aux charges, vous aurez toujours la place pour épargner ou investir. C’est peut-être même le meilleur moment pour commencer. Découvrez la différence entre les deux et l’importance d’une réserve financière dans cet article.

Tout le monde doit aussi veiller à l’espace, à l’intimité et à la vie privée de l’autre. On ne débarque plus comme avant dans la chambre comme si de rien n’était, on précise clairement quels sont les horaires de travail (surtout quand on est en télétravail) et on fait en sorte de ne pas déranger les autres dans leurs activités.

Sans forcément créer de couvre-feu et d’heure limite pour rentrer, il est important que les vies de chacun s’accordent avec celles des autres. Chacun prévient par exemple l’autre si un diner est organisé avec des amis ou si on n’est pas présent au diner du soir.

Des règles de vie en communauté existent aussi lorsque vous vivez avec des colocataires. Envie d’en savoir plus ? Plongez-vous dans notre article.

On l’a dit, tout le monde est adulte, vous, comme vos parents et les autres membres de la famille. Si quelque chose ne va pas, si quelque chose vous dérange, il est important de pouvoir leur en parler. À tête reposée bien sûr et pas sur le coup de l’émotion. Pourquoi ne pas créer des moments réguliers où l’on peut mettre les choses à plat, discuter de ce qui va ou ce qui ne va pas ?

Mettez-vous aussi à leur place et demandez-vous comment ils ressentent le fait de vivre avec un adulte, même si c’est leur enfant chéri. Est-ce facile pour eux, souhaitent-ils que vous restiez le plus longtemps possible à la maison ou aimeraient-ils que vous quittiez le logement familial ? Rappelez-vous aussi que cela n’a aucun impact sur l’amour qu’ils ont pour vous. Dans tous les cas, pour éviter tout conflit latent ou incompréhension, mieux vaut en parler le plus tôt possible.

Que vous soyez toujours chez vos parents ou revenu après une année sabbatique, la vie sociale ne s’arrête pas pour vous… ni pour vos parents. Vous sortez comme vous le souhaitez, vous invitez des potes, vous vivez votre vie de jeune adulte comme vous l’entendez aussi, selon les règles que vous avez définies avec vos parents. Pour prendre un peu d’air et d’indépendance, partez aussi un petit weekend ou allez dormir chez des amis.

N’oubliez pas non plus que vos parents ne sont pas de simples colocataires avec qui vous partagez des frais. Peut-être qu’eux, tout comme vous, auront envie de partager des moments ensemble : une sortie au cinéma, un bon repas au restaurant ou simplement un bon film à regarder à la télé, c’est aussi ça continuer à vivre avec papa et/ou maman.