Indépendant en activité complémentaire
En tant qu'indépendant à titre complémentaire, vous combinez deux mondes professionnels. D’un côté, vous êtes membre du personnel d’une entreprise ou fonctionnaire et d’un autre, vous développez
votre propre projet et en récoltez les fruits. Le meilleur des deux mondes ?
D’un point de vue légal, vous avez le statut d’indépendant.e complémentaire si vous êtes :
- Salarié.e, intérimaire ou enseignant.e non nommé.e à minimum 50% ;
- Fonctionnaire (ou enseignant.e statutaire) au moins 200 jours ou 8 mois par an ;
- Enseignant.e nommé.e à minimum 60%
Il est également possible, sous certaines conditions, d’exercer une activité en complémentaire si :
- Vous bénéficiez d’une indemnité pour cause d’invalidité par votre mutuelle ;
- Vous recevez une allocation de chômage.
À noter que même en tant qu’indépendant.e à titre complémentaire, vous devez vous affilier à une caisse d’assurances sociales pour travailleurs indépendants, payer des cotisations sociales trimestrielles
et vous devez vous identifier auprès de la TVA (si vous êtes assujetti.e).
Si vous choisissez de travailler comme indépendant à titre complémentaire, vous pouvez compter sur un certain nombre d'avantages intéressants.
Par exemple, vous continuez à acquérir des droits sociaux grâce à votre statut de travailleur salarié. Vous bénéficierez ainsi d’une prestation plus élevée en cas d’incapacité
de travail ou quand vous prenez votre pension. Mais ce statut présente aussi des avantages en termes de cotisations sociales. Si vous gagnez moins de 1.815,41 euros par an, vous récupérez l'intégralité des cotisations
versées.
Enfin, vous avez également la possibilité de déduire des frais professionnels forfaitaires si vous engagez peu de dépenses. Ce forfait s’élève à 30% de vos revenus (avec un plafond fixe),
un avantage considérable.
Veillez toutefois à bien surveiller vos revenus. Comme le fisc additionne vos revenus d'indépendant et votre salaire lié à votre activité principale, vous risquez de vous retrouver dans une tranche d'imposition
plus élevée. Il est donc recommandé de consulter un comptable.