Quelle formule pour votre véhicule de société ?

Acheter sur fonds propres ?

"L'achat sur fonds propres est certainement la formule la plus simple. Vous payez la voiture avec l’argent dont vous disposez et le tour est joué. Il n’y a donc ni mensualités ni intérêts à payer. Vous êtes le propriétaire légal du véhicule – ce qui n'est pas le cas lors d'un leasing financier ou opérationnel."

"Il y a cependant un inconvénient : vous devez vous charger de toutes les formalités administratives et en supporter tous les frais (taxes, assurance, pneus, entretiens, etc.)."

Acheter à crédit ?

"Avec l'achat à crédit, vous ne devez pas mobiliser de grosse somme d’argent. Et le contrat peut généralement être conclu rapidement. Le financement peut même être demandé et finalisé en ligne. C’est en outre un système flexible. Vous pouvez par exemple opter pour des paiements mensuels ou trimestriels. Ou encore, choisir des remboursements fixes, périodiques ou des remboursements de capital fixes. Dans ce dernier cas, les sommes à rembourser sont plus importantes au début du contrat qu’à la fin.”

"Comme pour l'achat sur fonds propres, vous êtes le propriétaire légal du véhicule et en supportez les frais. Les différentes formalités administratives restent à votre charge."

Financement de la TVA et conséquences fiscales

"Dans le cas d’un financement à crédit, la règle applicable à la plupart des indépendants stipule que la TVA soit financée à concurrence de 50% maximum. Seules les professions libérales peuvent éventuellement financer entièrement la TVA. Fiscalement parlant, un crédit est assez simple à traiter. Les intérêts du crédit peuvent être assimilés à des charges professionnelles et le véhicule peut évidemment être amorti. Dans les deux cas, il faut tenir compte des restrictions imposées aux déductions fiscales et éventuellement de l’usage du véhicule à des fins professionnelles."

Leasing financier ou opérationnel?

"Qu'il s'agisse de leasing financier ou opérationnel, la logique est similaire : vous payez un loyer à une société de leasing pour une certaine durée, en général quatre ou cinq ans. Dans les deux formules, c'est la société de leasing qui est le propriétaire légal du véhicule. Mais vous disposez d’une option d’achat au terme du contrat. S’il s’agit d’un leasing financier, le montant de cette option d’achat est connu dès le début du contrat. Si c'est un leasing opérationnel, il est déterminé à la fin du contrat, sur la base de la valeur marchande du véhicule."

La formule 'service compris'

"C'est l'un des grands avantages du leasing opérationnel par rapport au leasing financier : les taxes, l’assurance (omnium), les entretiens et tous les frais (sauf le carburant) sont compris dans le loyer. Et vous profitez en plus de services complémentaires comme les pneus été et hiver, l’assistance en cas de panne et une voiture de remplacement. Vous payez donc une certaine somme par mois et vous ne devez plus vous préoccuper de rien. Vous roulez sans souci : tout est payé, sauf le carburant."

Quelles implications fiscales ?

L’option d’achat a des implications fiscales : "Dans le cas du leasing financier, vous amortissez le bien d’investissement et vous déduisez fiscalement les intérêts. La voiture figure à l’actif du bilan. En revanche, s’il s’agit d’un leasing opérationnel, la totalité du loyer est passée en charges. Dans les deux cas, il y a des restrictions à prendre en compte au niveau de la déductibilité fiscale et vous devez éventuellement prendre en considération l’usage du véhicule à titre professionnel. Autre point important : la TVA sur le loyer doit être payée tous les mois et non en une fois. Ce qui vous permet de garder vos lignes de crédit pour d'autres investissements."

La mobilité des jeunes chefs d'entreprise

"BNP Paribas Fortis propose le 'Startersrenting', une autre formule intéressante pour les jeunes chefs d’entreprise qui veulent être rapidement mobiles. Alors qu’un contrat de leasing opérationnel court habituellement sur 48 ou 60 mois, un Startersrenting ne dépasse pas les 24 mois. Pas conséquence, le jeune entrepreneur n’est pas d'emblée lié à un contrat pour quatre ou cinq ans. Si son affaire se développe bien, il pourra choisir une nouvelle voiture à la fin de son contrat."