Les coûts supplémentaires
Vous êtes décidé à passer à la mobilité douce ? En voilà une bonne idée. Outre les prix moyens exposés précédemment, il vous faudra tenir compte d’autres frais dans un budget plus global. Voici les coûts supplémentaires à ne surtout pas oublier.
L’électricité : Si tous ces engins avancent si facilement, c’est parce qu’ils sont aidés par le moteur électrique et la batterie. Tout ceci n’est pas gratuit, même si on est loin des prix des carburants de type essence ou diesel. On peut estimer qu’on dépense environ 1,5 euros tous les 1 000 km pour un vélo électrique, par exemple. Il s’agit d’une valeur théorique, car il faut tenir compte du prix exact de l’électricité, de la capacité de la batterie (exprimée en Wh ou watt-heure) et de son autonomie réelle (exprimée en km). Même si vous ne disposez pas d’une batterie dernière génération et efficace à 100 %, on peut dire que le coût de l’électricité reste négligeable pour tous ces nouveaux modes de transport.
L’usure et l’entretien : Ils ont beau être robustes, les batteries, pneus, freins et autres éléments qui composent votre engin de déplacement ne sont pas éternels. Cela dit, il faut généralement parcourir plus de 5 000 km avant de nécessiter un entretien ou une réparation.
La sécurité : Si ces modes de transports ont le vent en poupe, il n’en reste pas moins qu’ils sont source d’accident. Le respect du code de la route et la conduite préventive, c’est loin d’être suffisant. Équipez-vous ! Casque, gilets réfléchissants, sac à dos imperméable, phares LED, klaxons démontables, vêtements thermiques colorés (en hiver, il fait vite noir), lampe frontale, bref, faites-vous remarquer ! Évidemment, tout ceci a un prix, mais on ne rigole pas avec la sécurité.