La banque d'un monde qui change
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Tout le monde jardine avec ROOF FOOD

Depuis le confinement, la société gantoise ROOF FOOD aide les amateurs de plantes de toute la Belgique à créer leur propre jardin potager (sur leur toit).

Sabien de ROOF FOOD cultive sur son toit, à Gand, en collaboration avec Jonathan, agriculteur urbain. Leur potager compte pas moins de 300 variétés de légumes, fruits, herbes et fleurs comestibles. Sa mission ? Concilier écologisation et alimentation en ville et remettre les gens en contact avec la nature. Durant le confinement, elle a réorienté son activité. Elle aide désormais les gens à créer leur propre jardin potager (sur leur toit).

La tempête Retour à l’essentiel

« ROOF FOOD est un jardin potager installé sur un toit de 500 m2, situé dans le Business Centre ‘De Punt’ à Gentbrugge. Chaque été, nous ouvrons un restaurant pop-up qui sert tous les délices du potager.

Notre principale source de revenus était le catering : nous utilisons notre récolte pour concocter de bons petits plats lors d’événements de grande envergure. La crise du coronavirus a évidemment mis fin à cette activité, tout comme au restaurant pop-up.

Suite au confinement, les gens sont devenus pleinement conscients de l’importance de la nature. Nous avons remarqué qu’ils se sont tournés davantage vers la nourriture locale. Ce constat nous a donné l'idée d'un dakshop (un ‘magasin de toit en ligne’). Nous vendons des semences et proposons nos connaissances pour aider les gens à créer leur propre jardin potager. En cinq semaines, nous sommes passés de l'idée à la réalisation. »

La bouée (de sauvetage) Besoin d’oxygène pour grandir

« La concrétisation de notre ‘boutique de toit en ligne’ fut très rapide. Il n'a fallu que quelques semaines pour tout organiser, mettre au point la logistique et construire le shop en ligne. C'était vraiment fou.

Le report du remboursement de mon capital m'a permis de respirer. Quand j'ai eu l'idée du dakshop, j'ai d'abord réfléchi une dizaine de jours à la façon dont je pourrais tout organiser. Cela m’a fait un bien fou de pouvoir traverser ce moment sans pression financière. J’en avais vraiment besoin pour faire grandir l'idée.

Une affaire qui marche ne doit surtout pas être freinée. J’apprécie particulièrement que ma banque me fasse confiance. L'année dernière, par exemple, elle nous a accordé un prêt dans des délais très rapides. Grâce à ce prêt et à la sérénité financière qu’il m’a apporté, j’ai pu me concentrer pleinement sur l'organisation de notre projet. »

J’apprécie particulièrement la confiance que la banque nous accorde dans tout ce que nous entreprenons.

L’horizon Grandir, c’est aussi expérimenter

« Jonathan et moi avons toujours considéré le potager comme un laboratoire urbain. Nous savons très bien ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Par exemple, sur un toit, il faut tenir compte de vents forts. Par contre, vous avez l'avantage qu'il y fait moins froid. Les racines du kiwi de Sibérie, qui gèlent dans le sol, se portent à merveille sur un toit.

Dans le passé, nous organisions des ateliers ou des visites guidées pour les particuliers ou les associations qui voulaient créer leur propre jardin potager. Le dakshop nous permet de mettre notre expertise encore plus e avant.

En tant qu'entreprise, il faut être capable d'expérimenter. Nous considérons vraiment notre shop comme une expérience, que nous avons pu réaliser grâce à la confiance de la banque. À la fin du mois de juin, nous évaluerons si l'idée a vraiment fonctionné. Et puis, nous envisagerons la suite. J’ai pleinement confiance ! »

L’expérience Un retour à la nature

« Notre mission consiste à remettre les gens en contact avec la nature, et cela passe entre autres par une alimentation saine. Inciter plus de gens à cultiver sur les toits grâce à notre dakshop constitue le prolongement naturel de notre mission.

Nous voulons aussi relancer les ‘dîners sur le toit’ de ROOF FOOD mais plus le catering. Il y a un moment, nous avions songé à arrêter le volet restauration. Car nous n'étions pas entièrement convaincus qu'elle s’inscrivait dans notre mission. Avec le confinement, la décision s’est imposée à nous - certes un peu plus rapidement que prévu.

Ce dont je suis le plus fière ? Avant, j’étais emballée tout de suite par une nouvelle idée. Maintenant, je prends le temps de réfléchir calmement à ce que je peux et veux faire. Prendre un peu de recul m'a permis d'envisager toutes les possibilités sous un angle très créatif. Ce qui me procure plus de satisfactions ! »

Admirez le dakshop flambant neuf sur