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Kärcher Center Van Mol : objectif croissance

Au KC Van Mol, le webshop ne compte plus les heures supplémentaires. Un webshop auquel personne ne croyait s’est mué en acteur incontournable. Après 40 ans de croissance, l’entreprise veut poursuivre la diversification.

Cela fait quarante ans que Ludo van Mol et Patrick Vlaminck sont aux commandes du Kärcher Center van Mol. L’enseignement majeur ? La diversification. Leur clientèle se compose de particuliers, mais aussi d’entreprises. Cet atout leur a donné la marge de manœuvre indispensable. L’avenir s’annonce donc prometteur pour KC Van Mol avec un webshop qui vient de gagner ses lettres de noblesse.

La tempête Le webshop qui avait failli passer à la trappe

« Nous possédons trois succursales. Audenarde s’adresse aux particuliers, dans les deux autres établissements, nous sommes au service des entreprises. Nous y fournissons également des machines de nettoyage pour les secteurs cruciaux.

C’est la raison pour laquelle nos succursales de Tamise et de Dixmude ont été autorisées à rester ouvertes. Pas le showroom, mais les bâtiments utilisés pour les réparations, les commandes et les livraisons. Nous avons encore connu un bon mois de mars, mais en avril, notre chiffre d’affaires a chuté de manière significative.

Audenarde était un cas particulier. Notre magasin a dû fermer, mais notre webshop a engrangé les heures supplémentaires. En termes de chiffre d’affaires, cette filiale a quasiment conservé son niveau d’avant. Dans le passé, nous avions songé à fermer ce webshop et j’avoue que nous étions les premiers à le critiquer ! Inutile de dire que, vu la tournure des événements, il restera ouvert ! »

La bouée (de sauvetage) Toujours miser sur le dialogue

« Nous avons rapidement convenu avec notre banque que, durant six mois, nous ne paierions que les intérêts de nos emprunts. L’État nous a accordé un report de paiement, entre autres, de notre TVA. Mais ces paiements ne sont évidemment que partie remise.

L’élément le plus avantageux dans nos accords avec la banque est que le terme a simplement été prolongé de six mois. Nous n’avons donc pas à nous soucier de frais supplémentaires plus tard dans l’année.

Tous nos paiements n’ont pas été reportés : nous étions en mesure d’en honorer quelques-uns. Attendons de voir comment les ventes vont reprendre. Mais si les choses ne se passent pas comme nous l’espérons, nous pouvons toujours nous adresser à notre chargé de relations. »

L’avantage d’un contact régulier.

L’horizon Notre plus grand capital : l’humain

« Pour l’avenir, nous souhaitons remettre le plus rapidement possible notre personnel au travail. Nous sommes 53 et nous n’avions du travail que pour 25 personnes. Les autres ont été mis au chômage économique, ce qui implique un autre niveau de salaire.

En tant qu’employeurs, nous avons assumé notre responsabilité à cet égard et avons donné quelques compensations financières. D’un commun accord, nous avons aussi convenu de travailler à tour de rôle. Chacun a donc pris sa part du chômage économique, histoire de répartir équitablement les désagréments.

Tout le monde l’a très bien pris. Tant que nous privilégions le dialogue et le fait de réfléchir en termes de solutions, nous nous en sortirons ensemble. Même dans ces temps difficiles, les gens continuent à nous soutenir. Vous n’imaginez pas la fierté que cela nous procure. »

L’expérience Diversifier pour mieux développer

« Le conseil que nous pouvons fournir pour sortir plus forts d’une situation comme celle-ci tient en un mot : diversifier. Cela fait des années que nous développons notre entreprise en appliquant ce mot d’ordre. Et cela nous a permis d’enregistrer une croissance énorme.

Nous avons la chance de travailler aussi bien pour des particuliers que pour de grandes entreprises. Et nous prenons en charge toute la chaîne : de la commande aux réparations. C’est ce qui a permis à certaines de nos succursales de pouvoir continuer à travailler, et le webshop destiné aux particuliers a permis de compenser une partie importante du manque à gagner.

Reste à voir si nous pourrons revenir au niveau d’avant. Mais nous allons certainement tout faire pour y arriver. Nous pouvons nous targuer de quarante années de croissance, je n’ai rien contre le fait d’y ajouter quelques années ! »

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