Une solidarité inattendue et réconfortante

« Nous avons ressenti une grande inquiétude, craignant que notre stock ne s’épuise suite à l’arrêt de certaines entreprises. Mais bonne surprise : elles se sont très rapidement mises en mode solidarité !

Avec cette crise inattendue, le nombre de personnes en souffrance augmente. Nous avons donc lancé un appel à nos partenaires car leur aide était d’autant plus nécessaire. Nous sommes une équipe de quatre personnes, le télétravail n’a pas été un problème.

Notre entrepôt à Anvers est géré par un sous-traitant.Tout comme nous, ils n’ont jamais arrêté de travailler. Mais certaines associations ayant dû fermer leurs portes, les livraisons ont été interrompues un temps. Il a fallu nous adapter. »

« Ma banque nous soutient depuis le début de notre projet. Nous avions d’ailleurs conclu un crédit à tempérament afin d’investir dans l’amélioration de notre service en ligne et de notre outil de gestion digital.

« En période normale, nous recevons en moyenne 100 palettes de produits par mois. Maintenant, nous en avons réceptionné 300 ! Plus de 350 organisations sociales se sont affiliées à Goods To Give. Et nous avons de nombreux ambassadeurs bénévoles qui font le relais entre nos services et le terrain.

Avec le confinement, nous avons accéléré et finalisé notre projet de transformation informatique afin d’optimiser notre webshop solidaire et faire face à l’offre et la demande. Nous allons donc poursuivre le développement de cet outil. Nous le voyons, la précarité augmente. Nous allons donc élargir notre réseau, prêt à accueillir deux fois plus d’organisations sociales pour qui l’inscription est gratuite. »

« Depuis 2012, nous apportons notre petite pierre à l’édifice de la solidarité. En période de crise, chaque être a le droit de conserver sa dignité. C’est primordial et c’est en cela que des produits non alimentaires sont tout aussi essentiels.

Je pense que notre société se trouve à un carrefour. L’économie circulaire est au cœur de nos valeurs puisque nous distribuons des surplus d’invendus plutôt que de les détruire.

Je trouve cette période intéressante car elle nous renvoie à des questions cruciales. Mon boulot a du sens et j’en suis heureux. Je souhaite que l’on ne revienne pas complètement à la vie d’avant mais qu’on développe davantage notre attention à l’autre. »