« En l’espace de 48 heures, nous avons appris que les stagiaires ne pouvaient plus venir. Nous avons donc arrêté nos activités le temps d’y voir plus clair. Nous représentons une communauté de 100 personnes.
Début mai, les équipes sont revenues en nos bureaux et le 18 mai, les stagiaires ont pu regagner les ateliers. Ce sont des gens en décrochage sociétal pour qui la question de la temporalité s’avère primordiale. Au-delà des compétences techniques et professionnelles, nous leur apprenons à gérer un horaire, à rythmer leur journée.
Notre reprise du travail a été fortement motivée par notre responsabilité à leur égard. D’autant que beaucoup, fragilisés, sont restés confinés dans une chambre de bonne avec très peu de contacts sociaux. »